Les œuvres sélectionnées, principalement sur papier, illustrent la grande variété de techniques et de procédés utilisés par l'artiste : collages, montages, assemblages de dessins, photos, articles de presse, citations ou emprunts à d’autres artistes…

Elles s'articulent avec inventivité autour de trois thèmes : le jazz, Balzac et son lieu de vie. 

Le jazz, Pierre Buraglio est amateur. Tout au long de son oeuvre, beaucoup de ses créations y ont fait référence par leur titre, leur rythme, ou l'idée même de variation. De grands collages "Now's The Time", réalisés pour le festival Jazz à Vienne en 2021, mêlent citations, photos, articles de presse, références à des jazzmen, à des sons, à d’autres peintres. Cette série propose une vision encyclopédique et personnelle de cette musique. Une transcription plastique de son swing, dans laquelle les mots ont toute leur importance.

Nichée sur les coteaux de Passy dans le 16ème arrondissement de Paris, la Maison de Balzac présente quant à elle l’exposition "Buraglio à l'épreuve de Balzac" à partir du 14 avril. À cette occasion, la galerie Catherine Putman a édité une série d’estampes numériques constituées à partir de dessins et collages de l'artiste. Dans cette suite de onze planches qui reprend les titres de dix romans de Balzac, Pierre Buraglio compose des couvertures de livres en juxtaposant ses propres dessins, des photocopies et du texte. Il se met "à l’épreuve de Balzac" à partir de ses propres images.

 Enfin on retrouve les lieux de toujours, sa maison, sa cour, Maisons-Alfort et le quartier de Charentonneau dans un florilège d'aquarelles et de monotypes inédits. Les longues promenades urbaines et la vue de l’atelier ne sont jamais loin. Variations sur un thème, le jazz n’est pas loin.

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Buraglio à l’épreuve de Balzac
Exposition du 14 avril au 4 septembre 2022
Maison de Balzac
47 rue Raynouard
75016 Paris
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Pierre Buraglio est né à Charenton en 1939.
Il vit et travaille à Maisons-Alfort, Val-de-Marne.
En 1959, il entre à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris.
En 1961, il participe pour la première fois au Salon de la Jeune Peinture et fréquente l’atelier de Roger Chastel à l’ENSBA. Pendant les événements de Mai 68, Pierre Buraglio est permanent à l’atelier populaire de l’École des Beaux-Arts de Paris.  De 1969 à 1974, il cesse de peindre afin de se consacrer à une activité politique militante. À partir de 1976, il enseigne à l’école régionale des Beaux-Arts de Valence puis est nommé professeur à l’ENSBA.