La galerie Catherine Putman est spécialisée dans les œuvres sur papier d'artistes contemporains : dessins, photographies et estampes.

Installée à la lisière du Marais dans le quartier du Centre Pompidou, la galerie se situe en étage, dans un espace qui bénéficie d'une ambiance intimiste et adaptée à la présentation des œuvres sur papier.

Dirigée depuis plus de dix ans par Éléonore Chatin, la galerie travaille régulièrement avec ses artistes historiques : Geneviève Asse, Pierre Buraglio, Georg Baselitz, Jean Messagier, Georges Noël, Sophie Ristelhueber, Georges Rousse, Agathe May et Bernard Moninot. Elle s’est également ouverte à de nouvelles collaborations avec Keita Mori, Carmen Perrin, Frédéric Poincelet, Frédéric Malette ou Éloïse Van der Heyden.

La galerie conserve également son activité d'éditeur d'art initiée par Jacques et Catherine Putman dans les années 70. Les expositions, le plus souvent monographiques, mettent aussi bien en avant des œuvres uniques, que des multiples.  Depuis l’ouverture de la galerie en 2005, plus de 70 expositions d'artistes français et étrangers se sont tenues entre ses murs.

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La spécificité de la galerie tient à son histoire.

En 1974, après s’être occupé des « Suites Prisunic* », Jacques Putman (1926-1994) crée une société d’édition d’art contemporain. Rejoint par sa femme Catherine Putman (1949-2009), ils éditent des œuvres de Pierre Alechinsky, Max Ernst, Bram van Velde, puis à partir des années 90 de Geneviève Asse, Georg Baselitz, Pierre Buraglio, Tony Cragg, Jean-Pierre Pincemin, Gérard Traquandi, Claude Viallat et d’autres.

 
Longtemps, les amateurs d’estampes contemporaines ou les marchands qui souhaitaient acquérir les œuvres éditées par les Putman devaient se rendre dans leur appartement de la rue des Grands Augustins. À partir des années 90, ils peuvent les retrouver dans les différentes foires auxquelles Catherine Putman participe (FIAC, Art Basel, ARCO). Après la mort de Jacques Putman, elle poursuit ses activités, chez elle, rue de Talleyrand, avant de franchir le pas en ouvrant au 40, rue Quincampoix une galerie dédiée exclusivement aux œuvres sur papier, élargissant ainsi son activité au dessin contemporain et à la photographie.

À sa disparition en 2009, sa collaboratrice Éléonore Chatin, prend la relève et fait vivre ce fonds qu’elle connaît si bien où se côtoient Max Ernst, Henri Michaux, Jean Tinguely, Tony Cragg ou Antonio Saura. Elle l’enrichit de nouvelles éditions, notamment grâce aux artistes qui forment l’ADN de la galerie et prolonge aussi l’ouverture amorcée par Catherine Putman vers le dessin contemporain et imprime sa marque, en lançant de nouvelles collaborations, nouant à son tour une relation fidèle avec des artistes.

* Jacques Putman voyait dans l'estampe et la gravure un moyen de démocratiser l'art contemporain. Ainsi dans les années 70, il propose à l’enseigne Prisunic d’éditer et de vendre, pour la somme de 100 francs, des lithographies originales d’artistes contemporains comme Pierre Alechinsky, Arman, Christo, Wifredo Lam, Roberto Matta, Jean Messagier, Pierre Tal Coat, Jean Tinguely, Niki de Saint Phalle ou encore